jeudi 31 mai 2012

Anlor, première primée du Festival 2012 d'Amiens


5 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour M. Galandon,

A propos des Innocents coupables, une question me taraude depuis la sortie du volume 1, à laquelle je n'ai trouvé aucune réponse, ni auprès de la rédaction de L'immanquable, qui a pré-publié l'album, ni auprès d'Anlor, que j'ai croisée hier au festival d'Amiens lors d'une séance de dédicace.

Voici ma question : dans les deux première planches du volume 1 des "Innocents", la scène de la fuite, je crois que se cache un hommage appuyé aux "Sept vies de l'Epervier" de Juillard et Cothias, tome 1 et 2. En effet, j'ai comparé votre album à ceux de Juillard pour en conclure que le contexte, les cadrages, le découpage sont très proches. Il m'a donc semblé y voir un salut habile et efficace à ce maître de la BD historique. Vous confirmez ?

Cordialement,

Jean-Christophe Tölg

laurentg a dit…

Bonjour Jean-Christophe,
J'ai lu les 7 vies de l'épervier il y a des années mais la série ne figure pas dans ma bibliothèque. Il n'y pas d'hommage caché dans les planches des Innocents coupables et si - comme vous l'avez remarqué - il y a ressemblance celle-ci est alors le fruit de mon inconscient et peut-être aussi celui d'Anlor ;o) marqué probablement par les planches des "maîtres" ;o) Bien amicalement. Laurent

Unknown a dit…

Bonsoir Laurent,

Merci beaucoup de votre réponse si rapide et précise. J'en conclus que l'inconscient fonctionne à plein régime chez les auteurs ! Ce qui n'est pas étonnant, comme on le voit dans d'autres pratiques artistiques (musique, peinture).

Mais, si vous en avez l'occasion, jetez tout de même un oeil aux Sept vies, c'est fabuleux le lien que l'on peut établir entre vos albums et ceux de Juillard.

J'en profite pour vous remercier d'avoir ramené à la lumière l'existence de ces bagnes pour enfants, un pan de l'histoire de la justice et de l'éducation souvent ignoré du public non historien, et jamais abordé dans les manuels. Le seul exemple que je connaisse dans un manuel scolaire est une photographie des années 1930 montrant une manifestation pour l'interdiction de ces terribles prisons.

Bonne soirée,
Cordialement,

Jean-Christophe

Anlor a dit…

Laurent, Jean-christophe,
Pour conclure, comme je le disais ce week-end : je n'ai pas lu Les 7 Vies... donc de mon côté non plus, pas de clin d'oeil explicite !
Après, ce découpage reste classique pour évoquer une fuite. C'est peut-être ainsi que l'écho s'est produit.
En tout cas la curiosité me fera feuilleter cet album ;)

Unknown a dit…

Bonsoir Anlor et Laurent,

cela en dit beaucoup sur notre façon de mettre en scène, de représenter le temps et de le lire . Un classicisme qui permet à l'auteur d'être compris et au lecteur de comprendre. Bref, une culture commune.

JC