La sélection du 39e festival International de laBD a donc été dévoilée. De très bons livres pour certains et de nombreux autres
que je n’ai pas eu l’occasion de lire et sur lesquelles je ne me prononcerai
pas. Néanmoins, je suis surpris de n’y
voir aucune bande dessinée de l’éditeur Bamboo (et pas seulement lui d’ailleurs).
Je pense notamment à deux bouquins en particuliers parus
cette année Bourbon Street et Les Sisters. Certes, on m’opposera probablement qu’un tel
festival n’a pas pour objectif de satisfaire les éditeurs (bien que…) et que la
qualité des livres sélectionnés est indépendante de ces derniers. Néanmoins, je
reste étonné : Bamboo est reconnu par les professionnels (je pense aux
libraires) et bénéficie d’un lectorat incontestable ; certains de ses livres
sont plébiscités et il se situe dans le Top Ten des éditeurs (qui fait donc
vivre moult auteurs, et – je peux en témoigner – dans des conditions très
correctes). Aussi pourquoi, alors qu’il édite des livres qui n’ont aucunement à
rougir de leurs qualités, ne bénéficie-t-il pas (ou peu et rarement) de la fenêtre d’exposition
qu’offre le festival d’Angoulême ?
1 commentaire:
Oui, c'est pas très normal, je suis tout à fait d'accord avec toi. Cela fait penser au fait que l'académie du Goncourt ne sélectionne jamais aucun titre de certains éditeurs. Souvent pour des rancunes personnelles...
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