Je n’avais
encore écrit aucun scénario lorsque j’ai rencontré Jean Giraud lors d’une
projection des « Maîtres du temps » dans un petit cinéma parisien au début des
années 90. Avant la séance, il avait accepté de poser pour un rapide cliché ;
après, nous nous étions retrouvés avec quelques spectateurs dans le bistrot d’en
face pour une discussion. L’homme était aussi humble que son talent était grand.
Je l’avais depuis recroiser plusieurs fois sur des salons sans oser aller le
déranger. Je n’en aurais plus l’occasion. Mais cette brève rencontre restera un
souvenir vif et cher à l’instar de son œuvre.
Bon vent l’Artiste !
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