mardi 15 juillet 2008

De quoi on parle...

Je suis toujours réticent à l’exercice de rédaction du pitch : ces quelques lignes sensées présenter l’histoire de façon attractive… Néanmoins, sollicité par mon gentil éditeur par la voix de son directeur de collection, je suis parfois obligé de m’y plier. Donc, ci-dessous, une présentation de Tahia El-Djazaïr (T1 : Du sang sur les mains… ) et l’Enfant Maudit (T1 : Les Tondues).

Tahia El-Djazaïr
Dessin : A.Dan / Couleur : Albertine Ralenti
Juillet 1954. Paul débarque à Alger où il doit prendre un poste d’instituteur dans un quartier populaire. Il est accueilli par Pierre, un ancien camarade de combat. Gaulliste, médaillé pour ses hauts faits dans la Résistance, Paul a choisi le civil alors que Pierre a embrassé une carrière dans l’armée française après la Libération. Paul retrouve également Amine qu'il a rencontré alors que l'Algérien se battait sous le drapeau français. La passion commune pour le Cinéma a scellé l’amitié des deux hommes. Veuf, Amine élève seul sa dernière fille avec l’aide de son aînée, Asia.
Grâce à Amine et Asia, Paul apprend à connaître et à aimer l’Algérie.
Mais, quelques mois après son arrivée, les bombes terroristes explosent à travers toute l’Algérie… Et la France n’entend pas répondre aux revendications indépendantistes. La tension, la peur et la répression s’installent dans toute l’Algérie française.
Dans cette guerre qui refuse de porter son nom, les personnalités réelles se dévoilent, les amitiés se délitent et les situations imposent des choix difficiles et douloureux. Autant d’éléments qui vont convaincre et contraindre Paul, à prendre une décision irrévocable…



L’Enfant Maudit
Dessin : Arno Monin / Couleur : Florent Bossard
Paris. Mai 68. Pour être auprès de son amie Camille plus que par conviction politique, Gabriel, ouvrier en usine, participe aux manifestations. Porté par l’enthousiasme et l’insouciance des étudiants, il crie les slogans et lance des pavés. Après une violente charge de CRS, Gabriel est finalement arrêté avec d’autres jeunes gens. Au poste de police, les parents viennent chercher leur turbulente progéniture. Personne ne viendra sortir Gabriel de sa cellule. Ses parents sont décédés des années plus tôt. Après de longues heures d’attente, il se retrouve seul face à un CRS. Si Gabriel le rencontre pour la première fois, l’homme, lui, semble le connaître. Et ce que Gabriel pensait être un simple interrogatoire se transforme en séance d’humiliation personnalisée.
Comment ce CRS le connaissait-il ? Pourquoi cette haine à son encontre ? Des questions perturbantes qui s’imposent soudainement dans la vie terne et sans histoire du jeune homme. Poussé par Mohamed, un collègue de l’usine, et aidé par Marc, le petit ami de Camille, Gabriel entreprend une quête qui va s’avérer aussi bouleversante qu’initiatique.

PRIX SPECIAL DU JURY / Festival de la Bande dessinée de Lyon (juin) 2009
SELECTIONNE PARMI LES 20 INDISPENSABLES DE L'ETE 2009 (ACBD)

1 commentaire:

Edouard Chevais-Deighton a dit…

L'un comme l'autre posent bien l'intrigue et le mystère. Une préférence pour le pitch de Tahia (dans la forme je veux dire).
Tu as raison en tout cas, le pitch est vraiment un exercice difficile. ;)